7 bonnes raisons de se reconvertir pour devenir son propre patron

05 10 2023
7bonnes raisons de se reconvertir pour devenir son propre patron
L’entrepreneuriat laisse le champ libre pour exprimer enfin son propre potentiel, faire germer ses idées et prendre plaisir à les voir croître et fructifier. Il est donc normal aujourd’hui que de nombreux salariés du privé soient tentés de se reconvertir pour devenir leur propre patron. Si l’on connait bien les risques liés au lancement d’une nouvelle activité, l’aventure vaut le coup d’être vécue ! Voici 7 avantages à devenir son propre patron.

1. Construire un projet personnel

Se reconvertir pour devenir indépendant ne signifie pas seulement liberté financière ou liberté de mouvement, mais avant tout liberté d’exprimer des idées et de se réaliser dans ce que l’on aime.

Se lancer à son compte est une opportunité de mener à bien un projet personnel trop longtemps refoulé, par crainte, par manque de temps ou pour privilégier le confort offert par un CDI. Fort de votre expérience, vous vous sentez alors les armes suffisantes pour relever des défis professionnels.

Que l’on conçoive le travail comme une source de motivation et d’accomplissement ou pas, l’idée séduit souvent les salariés qui aspirent à une vie professionnelle épanouie.

2.    Trouver du sens au travail

Se reconvertir pour devenir son propre patron est donc un projet qui porte en soi une promesse : celle d’un travail qui permette de se réaligner avec ses valeurs en s’investissant à fond dans l’activité que l’on s’est choisie.

Les motivations peuvent varier d’un individu à l’autre mais, in fine, l’objectif est de se lancer dans un projet qui fait sens pour soi. Certains vont choisir de devenir indépendants pour augmenter leur qualité de vie, quand d’autres vont plutôt être motivés par des activités engagées, ayant un impact sur le monde de demain.

Finalement, l’entrepreneuriat laisse chacun libre de ses choix. À la tête de son entreprise, l’entrepreneur va porter sa propre vision et non plus celle qu’on lui impose. L’image de son entreprise pourra être le reflet de son identité, de ses valeurs, avec des processus et formes de management allant dans le même sens.

3.    Aménager ses horaires

Il faut un peu démystifier certains clichés : être entrepreneur ne veut pas dire travailler comme on veut et quand on le veut. Se mettre à son compte nécessite une somme de travail conséquente et beaucoup d’investissement. Il arrive souvent que l’on travaille beaucoup plus qu’en étant salarié.

Néanmoins, une fois que vous avez trouvé un rythme qui vous permet d’assurer la rentabilité de votre activité, vous êtes alors libre d’organiser votre planning comme vous l’entendez. Vous gérez l’organisation de vos journées et décidez librement de vos congés. Malgré la charge de travail, une vie d’entrepreneur peut permettre de mieux profiter de sa vie de famille en n’étant plus tributaire des horaires classiques imposés.

Faut-il y voir la raison pour laquelle les femmes sont très tentées par l’entrepreneuriat de nos jours ? Manifestement oui, car quand elles ont atteint un chiffre d’affaires suffisant, elles organisent souvent leur emploi du temps en se dégageant du temps libre dans la semaine pour gérer aussi bien la vie familiale que des moments de temps libre, pour elles-mêmes !

4.    Suivre sa propre réflexion stratégique

Les caractères qui entreprennent ont, en général, le sens inné de ce qu’ils ont à faire : d’où la difficulté pour eux de supporter les ordres et la hiérarchie.

Devenir son propre patron vient résoudre ce problème, car le jeune entrepreneur ne suit plus la vision d’une entreprise, mais celle qui lui est propre. C’est lui qui décide où il va en se fixant ses objectifs, la manière de les atteindre et les risques qu’il prend pour cela.

Dans ce contexte, la réussite de ce qu’il accomplit lui procure une fierté qui est gage de sa valeur. S’il a réussi, en effet, c’est qu’il a su démontrer des qualités : audace, curiosité, ténacité, innovation, créativité… Les entrepreneurs peuvent ainsi devenir des acteurs importants de notre société, en y apportant le changement et le progrès.

5.    Générer ses propres revenus

Faire tourner sa propre affaire, c’est générer soi-même l’argent que l’on gagne, ce qui procure à la fois fierté, sécurité et indépendance.

L’argent qui rentre, en résultant d’efforts accomplis, apporte une double satisfaction : on est à la fois fier et plus serein en oubliant la peur des lendemains, souvent reliée à la peur de perdre son job.

6.    Choisir de qui on s’entoure

L’un des grands avantages de la vie d’entrepreneur est aussi de choisir avec qui l’on travaille. La liberté de refuser un client existe, par exemple, pour des raisons d’éthique ou de fiabilité. Un entrepreneur a ainsi la possibilité de suivre son instinct pour rester en phase avec ses valeurs ou pour protéger son entreprise.

On subit également moins son environnement ou des relations de travail conflictuelles. Si l’entrepreneur embauche, c’est lui qui va définir ses critères pour les recrutements en favorisant des profils et des personnalités qui correspondent exactement à son tempérament et aux besoins de son entreprise.

7.    Gagner en confiance en soi

Choisir d’entreprendre, c’est choisir d’aller au bout de ses compétences et de croire en ses capacités à réussir. Cela implique de savoir prendre des risques qui permettront d’acquérir une autonomie voire une réussite financière, un processus extrêmement bénéfique pour la confiance et l’estime de soi.

De fait, tout l’entourage d’un entrepreneur assiste à sa réussite quand elle arrive : ses clients, ses concurrents, ses collaborateurs, sa famille, ses fournisseurs…

En termes de développement personnel, l’entrepreneuriat est ainsi une aventure qui pousse au défi, forge le caractère et confère la reconnaissance à ceux qui réussissent.

Comment démissionner pour créer son entreprise ?

Ces différentes raisons de devenir votre propre patron ont fini de vous convaincre ? Vous êtes salarié et vous rêvez de plus d’initiatives et de liberté ? On vous dit comment faire pour mettre en œuvre votre projet.

Vous pouvez bénéficier du dispositif démissionnaire (ou démission-reconversion) vous permettant de démissionner tout en ayant droit à vos allocations chômage, dans le but de créer sereinement votre entreprise. Pour cela, vous devrez suivre ces quelques étapes :

  • Vérifiez d’abord votre éligibilité. Il vous faut être en CDI dans le secteur privé et en activité depuis au moins 5 années ininterrompues au moment de votre démission.
  • Puis contactez votre Conseiller en Évolution Professionnelle (CEP) qui vous accompagnera dans l’élaboration de votre projet, quel que soit son niveau d’avancement, afin de s’assurer avec vous que celui-ci soit réalisable, et de manière à mettre toutes les chances de votre côté pour que le projet puisse passer ensuite devant une commission de validation.
  • À l’issue de vos rendez-vous, votre CEP vous remettra une synthèse de vos échanges vous permettant de remplir un dossier, en vue d’obtenir une attestation du caractère « réel et sérieux » de votre projet par la commission de validation.
  • Une fois l’aval de la commission obtenu et la réception de votre attestation favorable pour démissionner, vous disposez de 6 mois pour vous inscrire à Pôle emploi et faire votre demande d’allocation chômage. Pôle emploi procédera ensuite à la validation de vos droits et au calcul de votre indemnisation. Il étudiera également la prise en charge des coûts de la formation, si votre projet nécessite d’en suivre une.

Enfin, vous pouvez également bénéficier d’un congé pour création d’entreprise en le sollicitant auprès de votre employeur, si votre ancienneté est supérieure à 2 ans (ce congé de 12 mois est sans solde s’il est pris à temps plein, mais peut être pris à temps partiel).

Vous souhaitez vous former avant de vous lancer dans votre projet de création d’entreprise ? Transitions Pro peut également financer votre formation. Pour plus d’informations, faites le point sur votre projet avec votre CEP ou contactez votre Transitions Pro en région.